« Mémoire-histoire, perplexités épistémologiques et politiques », Parole publique, La revue de communication publique, n°7 novembre 2014, colloque des Archives Nationales sur « Pouvoirs publics, mémoire(s), histoire », p. 46-49.

L’intervention d’un philosophe consistera à reprendre les mêmes choses un peu autrement en faisant travailler les perplexités déjà relevées ici ou là. Ce travail des apories, je l’ai trouvé de manière exemplaire chez Paul Ricœur, dont Élisabeth de Fontenay disait Lire plus …

« Les politiques de mémoire »

1- Quel sens donnez-vous à l’expression de « juste mémoire » ? Notre époque me semble caractérisée par un double abus, de mémoire, et d’oubli — un trop de mémoire ici, un trop peu de mémoire là. D’un côté nous Lire plus …

« L’étoile humiliée »

L’affaire de la prise d’otages tchétchène n’aura pas duré longtemps, et nous sommes inquiets, sinon épouvantés, nous européens à peu près incapables d’armer nous-mêmes une vraie capacité de guerre, d’avoir un voisin ici et là capable d’une telle brutalité. On Lire plus …

« La Violence est incontournable »

Vous avez dit :  » le protestantisme était un pessimisme qu’il faut réveiller », pouvez-vous préciser ? – La Renaissance est une période pleine d’optimisme sur l’être humain, sa nature, ses facultés,… Les Réformateurs plus pessimistes, constatent que l’homme est capable Lire plus …

« Pardon, histoire, oubli »

La question du pardon dans l’histoire des relations internationales et des rapports entre les peuples se pose sur le fond des politiques de mémoire et d’oubli, dont il faut pointer les dangers. Certes, elles sont essentielles pour définir ce que Lire plus …

« Ricœur et la question tragique »

Si le temps et le mal, qui désignent une disproportion intime, une fragilité humaine, sont des thèmes aux parages du tragique, cette étude voudrait distinguer dans la démarche même de Ricœur deux sortes de tragique qui forment la situation fondamentale Lire plus …

« Eléments pour un lexique désordonné de l’herméneutique de Paul Ricœur »

L’herméneutique n’a pas bonne presse. Elle est compliquée, ni assez directement en prise sur les textes, ni assez librement auto-construite comme un système philosophique. Un auteur français célèbre parlait d’elle comme d’une chose ennuyeuse, typiquement protestante puisque pour elle il Lire plus …